une nouvelle diversification
De nombreuses collectivités constatent et subissent les conséquences d’un manque d’intégration des populations du voyage. En effet, les problèmes les plus fréquemment rencontrés ont pour origine l’isolement tant économique que social.
Les difficultés financières constituent l’une des raisons principales de ces situations. Le niveau de vie des gens du voyage est généralement bas. De par leur mode de vie, peu d’entre eux ont un travail salarié et donc des apports d’argent réguliers. Beaucoup travaillent dans le commerce forain (les marchés), le rempaillage ou le ferraillage.
Par ailleurs, les partenaires sociaux n’ont pas toujours des actions suivies sur les aires d’accueil. Les voyageurs ont ainsi le sentiment d’un certain mépris social qui exacerbe les difficultés : défauts de scolarisation, violences familiales, tensions et conflits, délinquance.
Ils ne se sentent par conséquent pas réellement concernés par le droit commun et, pour certains, suivent plutôt leurs propres règles. Cela engendre évidemment de multiples problèmes de sécurité, salubrité, piratages divers et impayés.
Dans le cadre de notre mission de gestionnaire, nous avons à faire face à toutes ces situations précaires et nous faisons, autant que faire se peut, le lien avec les services de droit commun, sociaux et médicaux. Nous apportons également souvent une aide aux formalités. Mais nous ne pouvons être « juge et partie », aussi notre rôle d’accompagnement est forcément limité par notre obligation de bonne gestion. Or, il est nécessaire d’aller au-delà par une coordination et un suivi des actions auprès des partenaires sociaux.
Notre expérience du terrain nous a amenés à une réflexion visant à proposer des prestations spécifiques à l’accompagnement social et bien séparées de la gestion proprement dite.
Nous avons donc construit une proposition destinée à compléter nos missions habituelles, tant auprès de voyageurs que des collectivités.
Dans le cadre de notre mission de gestionnaire, nous avons à faire face à toutes ces situations précaires et nous faisons, autant que faire se peut, le lien avec les services de droit commun, sociaux et médicaux. Nous apportons également souvent une aide aux formalités. Mais nous ne pouvons être « juge et partie », aussi notre rôle d’accompagnement est forcément limité par notre obligation de bonne gestion. Or, il est nécessaire d’aller au-delà par une coordination et un suivi des actions auprès des partenaires sociaux.
Notre expérience du terrain nous a amenés à une réflexion visant à proposer des prestations spécifiques à l’accompagnement social et bien séparées de la gestion proprement dite.
Nous avons donc construit une proposition destinée à compléter nos missions habituelles, tant auprès de voyageurs que des collectivités.
Le Relais G2A, est ainsi chargé de ces interventions sociales de plus en plus demandées par les collectivités, qui ont bien conscience que ces actions d’anticipation et de prévention peuvent engendrer des situations plus saines.
Pour les gens du voyage, il s’agit de médiation, d’accompagnement et de coordination de toutes les actions sociales, éducatives, culturelles, sanitaires, professionnelles et économiques. Pour les collectivités publiques, son rôle concerne plus spécifiquement le conseil, la médiation et la coordination.
